Et les murmures ne cessaient d’amplifier…

  
Et les murmures ne cessaient d’amplifier.. 

J’aime résonner en vous.. 

Que cette discussion intérieure, que nos dialogues de sourds explosent dans nos veines et fassent battre nos cœurs affaiblis .. 

Je ne suis personne.. 

Ou suis-je vous..?

42 commentaires

    1. Merci Didier!!!! Samedi matin.. Café.. Silence… Votre commentaire… Quel bon début de week-end !!! J’espère que vous allez bien.. Créative matinée ! Bisous❤️❤️❤️

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  1. Je suis toi

    En ce cœur, cognent toutes les secousses de la Terre
    Des souffrances qui saignent depuis le lever du jour
    Aux confins des tumultes que clament les étoiles
    La terre éventrée, les abondances putréfiées
    Les écorchures en ces vallées infernales
    En cet écho, l’indécence de l’indifférence magnifiée
    Les blessures du doute, quand l’Océan est Amour
    Déchirure des troubles quand les ténèbres sont viscères
    Orgie des faussetés que comble le vide de l’illusion
    Chaos qui se répand comme l’évidence, et tous applaudissent
    Je tiens le cœur des souffrances de L’enfant perdu
    Surgi depuis l’indignation des mensonges consumés
    Les morts révulsés quand la chair est Corps ignoré
    Ici, la poitrine du poète se dépouille des opinions
    Brandit inlassablement une lance de Lumière
    Ainsi mes sanglots, ainsi mes tremblements, en cette Nuit
    Ainsi, des torrents charriés, des instants, quand tout se mélange
    En ce cœur, cognent toutes les secousses des Cieux
    La terreur des vents, des ouragans fluviaux, des insomnies
    Ici, la poitrine du poète s’entrouvre, laissant le cri s’échapper
    L’ombre est en ce cyclone, lutte acharnée des éléments éparpillés
    L’oiseau de L’Esprit est un cheval fougueux et amoureux
    Sa gloire vient de cette percée, Ses ailes sont incandescence
    Ivre de traverser en cette épopée, les mondes invisibles
    Son ascension le mène au premier ciel de la Roseraie
    L’extase est à son apogée, toutes ces fleurs unifiées
    Entre en ce Jardin, et voit sur lui se poser le regard de cette Ève
    S’étourdit des suaves parfums de La Beauté, des soieries flottantes
    Se dilate en l’effusion de L’Amour de L’Origine, douce féminité
    Mon cœur pleure les tourments de mon état, mes nostalgies
    Exaltation inconnue en cette étrangeté, en cette si grande Bonté
    Le Lotus fragile dans la puissance des parfums de La Majesté
    Des ruisseaux mélodieux, une transparence que l’on n’ose froisser
    Vagues lumineuses, inondent les yeux émus de l’indigente
    Félicité des regards qui s’évanouissent en la splendeur de L’Unité
    Se murmure alors cette supplique, le cœur suspendu à la Vision
    » Qui es-tu? »
    Et Ève de dire en ce souffle tendre: « Je suis toi. »

    Naïla

    Je suis toi

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    1. Ohhhh…. Un deuxième café… Pour accompagner la seconde lecture… Quelle intensité… Tout résonne. Tout. Ce monde, ton monde…. M’y glisser dedans et ne plus vouloir en sortir… ❤️

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      1. Je repense à cette phrase en te lisant, je l’ai découverte hier, Hadewijch aussi ne voulait plus en sortir ;

        « Notre véritable faim est d’aimer, de nous laisser choir dans l’abîme de Dieu ».
        Hadewijch d’Anvers

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          1. Il y a aussi beaucoup d’intensité dans tes productions, tes associations image-textes. C’est pour cela que je viens d’ailleurs les voir et les commenter. J’aime beaucoup Hadewijch malgré son prénom à coucher dehors par une nuit d’été étoilée parce qu’en vérité, même son prénom je l’aime maintenant au point que si c’était encore d’actualité pour moi je pourrais prénommer ma fille ainsi. Pour la route un dernier d’elle, je sais que tu as des lecteurs anglophones aussi j’ajoute la traduction, j’espère ne pas trop encombrer ta page de commentaires, c’est le dernier promis ;

            Les paradoxes de l’amour / The paradoxes of love

            Ce que l’Amour a de plus doux, ce sont ses violences ;
            son abîme insondable est sa forme la plus belle ;
            se perdre en lui, c’est atteindre le but ;
            être affamé de lui c’est se nourrir et se délecter ;
            l’inquiétude d’amour est un état sûr ;
            sa blessure la plus grave est un baume souverain ;
            languir de lui est notre vigueur ;
            c’est en s’éclipsant qu’il se fait découvrir ;
            s’il fait souffrir, il donne pure santé ;
            s’il se cache, il nous dévoile ses secrets ;
            c’est en se refusant qu’il se livre ;
            il est sans rime ni raison et c’est sa poésie ;
            en nous captivant il nous libère ;
            ses coups les plus durs sont ses plus douces consolations ;
            s’il nous prend tout, quel bénéfice !
            c’est lorsqu’il s’en va qu’il nous est le plus proche ;
            son silence le plus profond est son chant le plus haut ;
            sa pire colère est sa plus gracieuse récompense ;
            sa menace nous rassure
            et sa tristesse console de tous les chagrins :
            ne rien avoir, c’est sa richesse inépuisable.

            HADEWIJCH D’ANVERS, Poèmes spirituels.

            What is sweetest in love is her tempestuousness,
            Her deepest abyss is her most beautiful form;
            To lose one’s way in her is to touch her close at hand.
            To die of hunger for her is to feed and taste;…
            We can say yet more about Love:
            Her wealth is her lack of everything;
            Her truest fidelity brings about our fall;
            Her highest being drowns us in the depths;…

            Her revelation is the total hiding of herself;
            Her gifts, besides, are thieveries;
            Her promises are all seductions;
            Her adornments are all undressing;
            Her truth is all deception;
            To many her assurance appears to lie—

            This is the witness that can be truly borne
            At any moment by me and many others
            To whom Love has often shown
            Wonders by which we were mocked,
            Imagining we possessed what she kept back for herself.

            After she first played these tricks on me,
            And I considered all her methods,
            I went to work in an entirely different way:
            By her threats and her promises
            I was no longer deceived.

            I will belong to her, whatever she may be,
            Gracious or merciless; to me it is all one.

            – Hadewijch of Antwerp

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            1. Tu n’encombres jamais ma page page… Ou alors, s’il te plaît, continue à l’encombrer de tes mots, de noms à coucher dehors, d’associations d’idées, de sensations, d’intensités… Je vais lire ce nouveau texte.. Avec délices… ❤️

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  2. Lorsque j’explose en elle tous se confond. Elle est moi. Je suis elle. Je souhaite l’étreinte éternelle tellement l’extase la rend plus belle. J’aime beaucoup tkim

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    1. Ouiiii!!!! ❤️ Rimbaud à Georges Izambard….

      Le Coeur supplicié

      Mon triste coeur bave à la poupe….
      Mon coeur est plein de caporal !
      Ils y lancent des jets de soupe,
      Mon triste coeur bave à la poupe…
      Sous les quolibets de la troupe
      Qui pousse un rire général,
      Mon triste coeur bave à la poupe
      Mon coeur est plein de caporal !

      Ithyphalliques et pioupiesques
      Leurs insultes l’ont dépravé ;
      A la vesprée, ils font des fresques
      Ithyphalliques et pioupiesques ;
      Ô flots abracadabrantesques,
      Prenez mon coeur, qu’il soit sauvé !
      Ithyphalliques et pioupiesques
      Leurs insultes l’ont dépravé !

      Quand ils auront tari leurs chiques,
      Comment agir, ô coeur volé ?
      Ce seront des refrains bachiques
      Quand ils auront tari leurs chiques :
      J’aurai des sursauts stomachiques
      Si mon coeur triste est ravalé !
      Quand ils auront tari leurs chiques,
      Comment agir, ô coeur volé ?

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    2. Bon, alors je continue à encombrer.

      Je est un autre

      Nous voilà de nouveau tout les deux, cher clavier
      Toute une journée sans toi et je suis en manque
      Il m’a fallu alimenter mon compte en banque
      Première des raisons pour aller travailler

      La seconde est que j’aime beaucoup mon métier
      Sois en certain, il ne s’agit pas d’une planque
      Un travail où l’on fait des parties de pétanque
      Mon plaisir est lié à mon utilité

      Pas d’altruisme quand je me met à écrire
      L’intérêt est que j’arrive ainsi à me dire
      De ne pas y parvenir, j’en deviendrais fou

      Pour se sortir de l’enfer on se fait artiste
      Ça n’est pas une activité si égoïste
      Se sauver, c’est préserver un autre après tout !

      Et puis ce petit texte « Autre ou ne pas être »

      Autre ou ne pas Être

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      1. De toutes façons, l’autre est un autre moi-même, une part de chacun. Ce qui est homme ne peut m’être complètement étranger. parfois étrange, oui. Mais j’apprends de l’autre pour devenir un peu plus moi-même.
        C’est ce que l’on partage dans l’inutile beauté, inutile car gratuite mais bien plus essentielle. un moi n’existe que s’il communique, écrit, partage l’émotion, photographie, partage un poème, un film, une danse. C’est l’art qui relie les hommes, dans la paix. Rien de plus simple, rien de plus difficile à mettre en oeuvre. Parce que c’est un chemin et que c’est se chemin qui permet à chacun de se construire…
        Un café, un autre, macciato!

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        1. Maître Renard tout cela est fort juste et fort bien dit au demeurant. Merci. Pour continuer le partage, j’ai fait un sonnet où pour une fois, c’est le renard qui se fait « avoir », le terme est très approprié tu vas voir.

          Le renard et le chien de chasse

          Un renard a tendu un piège à un lapin
          Pour l’attirer il s’est déguisé en lapine
          A en faire son déjeuner il le destine
          Nous allons voir qu’il va en rester sur sa faim

          Le prédateur présente son arrière-train
          Dans une posture on ne peut plus libertine
          De quoi faire se dresser d’une proie la pine
          Le premier mâle de passage a le gourdin

          L’affamé Goupil reçoit le vent dans la face
          Aussi ne sent-il pas l’odeur du chien de chasse
          Qui croit voir une belle femelle Bichon

          Celui-ci excité le prend jusqu’à la garde
          A la manière d’un comédien de film hard
          « Tel est pris qui croyait prendre » dit le dicton!

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        2. Ohhhh wow, moi qui comatais de nouveau , tranquillement, quel réveil ! Attends! Un double espresso !!! Je remets mon cerveau, je l’avais mis en veille pour économiser de l’énergie, hhhhhhhhhhhhhh, j’adore, merci, merci maître renard et Vincent, pour ce moment, vraiment, sincèrement.. J’adore ❤️

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        3. Vraiment un dernier, je ne voudrais pas abuser de l’hospitalité de notre ôte.

          La coq, le renard et le fermier

          « Qui de l’œuf ou la poule est venu le premier ? »
          S’interroge le coq par une nuit obscure.
          Profitant de la favorable conjoncture,
          Un renard fait éruption dans le poulailler.

          Le gardien des volailles, occupé à penser,
          Ne le voit pas emporter une créature,
          Il applique beaucoup trop tard la procédure
          Qui est de crier pour alerter le fermier.

          A son arrivée, embarrassé, il s’explique ;
          « J’étais dans un questionnement scientifique… »
          L’homme ne lui laisse pas le temps de finir,

          Il le coupe en prenant son couteau par le manche ;
          « M’en vais te faire mariner jusqu’à Dimanche,
          Tu auras tout le temps d’y réfléchir ! »

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