
Pour noyer le chagrin, je cours, je vole
Déroutée à la croisée du crachin
Sans vouloir échapper à l’averse,
je folle
choisi une route un peu gauche, de traverse
la passe aux armes contre des corps ensevelis
Des lits inconnus à présent vides, de beaux dormeurs au bois de sang, avides.
Je dépasse les lasses chasses à l’homme,
les bornes GPS et les limites de vitesse.
Excès. Arrêt. Amande. les yeux plissés , cernés, je sais que je devrais m’arrêter. En bord de route, en cours de rien.
Je sens ma décomposition, la déconfiture, comme une gelée mal prise, je m’écoule sur les côtés, glisse un peu plus en dehors du bocal.
La putréfaction est tout ce qui constitue mon essence
Il ne suffirait pas d’un signe mais juste d’une étincelle pour que la poudre s’enflamme.
Infâme. Je suis une femme
Mais combien de morts encore, combien d’amour..?
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