film

EIDÔLON | 2014

directed by TK.Kim
danse Valentin Tszin
music Phlippe Alioth

Synopsis

Confess that you have looked many times. In familiar and strange places. In light and darkness. Affirmed and reaffirmed. You are the image of something, of someone. Past and present. Voyager of temporal space. But perhaps the image was ill conceived, a mistake, a distorted recording of reality. The image and the SELF become opposed to one and other. Presenting us with a disturbing and unexpected frankness. The naked self. Divided by an axis; mirror and self, projection and self. Approached, reflected through light, on a plain within a depth of field, the other self. Formed in pixels not substance of flesh and blood. Only the projected is visible. You are the real image. Hiding in the dark. Our image is our SELF, no other shall suffice, to be true, our image and our SELF are one. Perhaps indivisible.

Notifications

C’est avec ce film que TK Kim ferme le cycle ouvert avec « Chair de Peau ». Valentin Tszin transparaît ici comme un éloge aux forces brutes nées de la toute matérialité de l’être, dans un jeu d’échos avec la féminité et le mysticisme déployés par Flavia Ghisalberti. A la logique d’évolution et de cheminement dans une douleur cathartique et rédemptrice, il n’est question ici que de retenir la souffrance et la confusion aveuglante d’un trop plein de masculinité, d’un corps semblant coupé de son âme, tournant en rond dans un cycle presque infernal où se délite peu à peu la raison, la conscience, pour ne rester que les instincts autodestructeurs de la bête traquée par ses propres fantômes. Oui, quelque chose ne tourne plus, ou peut-être un peu trop, à tel point que l’être physique suit dans sa marche erratique l’esprit dans son errance, perdu dans une boucle atemporelle se répétant sans cesse, dont la chute pourrait n’être plus que la momification de l’âme nourrie par et entraînant la zombification du corps.

On pourrait y voir ici les conséquences d’une dénaturation ultime de l’individu, qu’il y ait été poussé ou par lui-même, oscillant entre instinct de (sur)vie et de mort, ne sachant désormais plus à quel saint se vouer.

« Eidolon » pourrait ainsi être considéré comme l’alpha et l’omega de « Chair de Peau », sa chute originelle comme sa conséquence, les raisons de la renaissance et les stigmates de la destruction. C’est ainsi que TK Kim semble jouer avec nous, comme avec elle-même, en nous plongeant dans un simulacre d’oppositions, alors que tant permet de le considérer comme un S.T.E.P. 4 caché, dont nous devons nous-même dénicher les codes et le secret, son auteure (se) brouillant les pistes et nous conduisant à nous-même cheminer pour enfin trouver cette ultime clé. Et c’est bien cette spécificité qui justifie amplement la place à part donnée à « Eidolon », tant il paraît central dans la réflexion de TK Kim, mutée pour l’occasion en Ariane quasi-onirique.

Ainsi, si « Chair de Peau » trouve sa complétude avec « Eidolon », « Eidolon » trouve sa profondeur avec « Chair de Peau », le tableau complet nous entraîne dans une évocation, une recherche, voire une petite idée sur ces mystères d’individualités et aspirations propres confrontées aux logiques globalisantes et déshumanisées du monde (post-)moderne que TK Kim nous dépeint, donnant à son propos et une profondeur contemporaine collant à l’époque, où chaque être ne semble devoir plus que de se déterminer face aux radicalités risquant de l’entraînant toujours plus loin de lui-même, tout en s’inscrivant dans les archétypes des plus anciens de notre inconscient collectif, du mythe des anges déchus à la naissance de l’Homme.

© R_Volcos   https://freakybeastwannasayhello.wordpress.com/

eidolon

B. mon amour

 

 

web_CANADAcrop

à présent loin de toi

 

Biensûr, tu me manques.

Biensûr, je cache ce vide dans un vide plus vaste encore.

L’eau du lac en fond d’écran, et une total absence de turbulences. Je ne veux rien d’autre que toi dans moi.

Qu’est ce que tu crois…  A chaque seconde de chaque éternité…. Je suis un cliché parfait.

Tes pulsations, ton énergie, tes recoins secrets… Tous ces petits trucs qui ont fait qu’immédiatement, irrémédiablement, je sois tombée de toi.

à la renverse.

B, mon amour…

B.

 

MIME centrum

MIME ZENTRUM, B.erlin

La batisse était immense, majestueuse, elle se dressait dans la nuit  telle une promesse d’éternité, un murmure  » de sensation infinie… »

 

Le screening de TK.Kim? à 20.00, vous verrez Eidôlon et Chair de peau, bâtiment de gauche. C’est marqué…

 

Le public est venu, incroyablement.

La salle s’est remplie, quelques personnes se sont assises à même le sol car les places étaient toutes occupées… Mon coeur a palpité, un peu plus encore, et puis, le noir, le silence.

La projection a débuté…

projection3

projection des vidéos Eidôlon et Chair de peau (Skin Quivers)

 

Voilà.

 

Le fruit d’heures de concept, tournage, montage, étalonnage, post production, voilà, il est là.

 

Devant nous. et moi qui tremble.

 

Cette nuit là, tu as été intense, plus intense encore.

B.

tu as brûlé mes artères, laissé ma langue se déployer, j’ai parlé, parlé comme jamais, moi d’habitude si réservée.

tu m’as ouverte.

Le public était curieux, ouvert, il a posé mille questions et nous, nous, nous étions juste comme des amis de toujours, à discuter de tout et de rien. Parler des absents, si présents dans les films, de l’écriture fulgurante d’Alan McKerl , de la fragilité boulversante de Flavia Ghisalberti…. Valentin Tszin, hypnotisant, et Philippe Alioth, plus touchant que jamais.

 

 

 

 

Merci à toi, B. erlin,

Mon Am our

 

 

 

 

BANG! le film

« BANG ! » est mon histoire. Je suis TK.Kim, artiste. Je fais des films pas par conviction, mais par besoin: amnésique, je tente par ce moyen de fixer mes souvenirs. Et surtout, de retrouver ceux que j’ai perdus.
Lorsque Marcel entre dans ma vie par le biais d’un casting, ma vie bascule: il est la pièce manquante de ma mémoire puzzle
De cette rencontre improbable naît une histoire d’amour basée sur un rapport trouble entre Marcel, petit gangster maître chanteur et moi, artiste complètement perdue et soumise.
De nos deux univers, éclot notre nouveau monde, notre gang: BANG !
Nous piégeons des personnalités, nous les filmons, publions sur le net les images volées lors de leurs escapades infidèles. Marcel traque l’erreur, moi, l’image artistiquement subtile de leur intimité dérobée..
Tout fonctionne à merveille jusqu’au jour où cela dérape…
Commence alors le début de notre déroute, la lente descente à la réalité… Jusqu’où pourrons-nous aller.. ?

Bang est un long métrage auto-produit en 2009 par TK Kim et Pat Marcel.
Le film a été selectionné en 2010 au Festival de Karlovy Vary qui se tient depuis 1946 dans une station thermale en République tchèque. Festival international de films de catégorie « A » (tels que les festivals de Cannes, de Berlin ou de Venise), il présente des films tournés en Europe centrale et orientale ainsi que dans les pays de l’ancien bloc soviétique.
Bang a reçu la même année un prix au Deboshir independant film festival de St-Petersburg.

Un film de
TK.Kim et Pat Marcel

 

 

 

 

Avec
TK.Kim
Pat Marcel
Laurence Maurin
Hélène Laporte
Juliette Dragon
Antoine Regent
Emmanuel Dabbous
Alexis Bonnet
Vincent Pompignoli
Jean Marc Sanchez
Loic Hernoux
Thomas Gaudin

Avec la participation de
Tim Vignal
Emmanuel Cassin
Calahal
Sohil
Titi-r
Maine Anders
Thomas Cornet
Charles Labriet
Piketty Hugues
Rocco De Robien
Edouard Rostand
Fred l’indien
Toc
Lan
Yod
Laetitia
Isabelle Quéhé
Delphine Ragot
Makabu
Peggy Semmler

Remerciements
Premiere-heure
Gentry De Paris Burlesque Revue
Café Charbon
La bicyclette
Café Carré
Hôtel Le Quartier Bastille
Hôtel Etoile Saint Honoré
Hôtel Grand Saint Michel
Bus Palladium
La flèche d’Or

Chanson  » mon petit animal »
de Catherine Perrel

Musique
Aube L.
POP-3
Amness
Mad River
Roger Subirana
Alioth Friedrich

Mixage
Nico Pointet
Clément Larnelle

Distribution
Claire Marquet

all rights reserved
© TK.Kim & Pat Marcel 2009

This is what I do in secret….

Voilà… Des émotions à l’état pur, une designerin plus proche de l’artiste que de la modeuse snob… Barbara Bui.
Je sais que la fashion week est adorée ou détestée, la mode déchaine les passions et les haines… Quand je filme l’avant défilé, les bureaux, l’atelier, le backstage, je constate des mains, des artisans, des passionnés, des gens de l’ombre qui font que tout cela puisse apparaître dans la lumière, de la tension, de la crainte de ne pas finir à temps…
Je deviens invisible, je suis eux, je ressens eux. Tout.
le stress.
l’angoisse.
Tout cela est palpable, et rend l’évenement tellement plus vrai….

Voilà, un aperçu de ce que je cache souvent, de mes heures secrètes de montage, quand je ne suis pas sur une vidéo, un film, de la musique, sur des débilités, sur n’importe quoi (ce que je préfère) puisque l’essentiel est de vibrer…

vibrons.

Protégé : veine haineuse

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Intrication by TK KIM

Image

Parce que l’histoire de cet album est simple, j’aurai peut être un peu de mal à vous l’expliquer.

Mais, oui, il est là, quelque part sur mes disques durs, enregistré en studio (label Neopren Records) ou à la maison, entre 2013 et 2014.  Car on peut tout faire. Avec rien.

Il y a une histoire, forcément. Un truc à raconter, un truc si fort que je n’arrive plus à le garder. Quand les songes se bousculent, que les mots me submergent, et qu’écrire ici, sur ce blog ne suffit plus, alors… je cherche. Ailleurs, partout, dans mes insomnies, dans celle des autres.

Car nous sommes plusieurs à résonner, en silence, ou en hurlant, chacun dans notre coin, ou tous ensemble car la décohérence, c’est notre force… Ne faire qu’un à plusieurs… Je ponds, je collabore, je farfouille et fouine jusqu’à l’apaisement momentané. Jusqu’au prochain brisement…

Dans cet album, je parle d’intrication, de photon, de communication simultanée sans aucun contact, de destins croisés, d’amitiés loupées et d’amour adulescentes. Je crois en toutes ces histories à l’eau de Rosen (Nathan Rosen), et à des vitesses bien  supérieures à celle de la lumière.

A la fulgurance…

J’ai écrit, filmé, monté, n’importe quoi et n’importe comment, à l’aveugle et dans l’urgence, à la débrouille, avec un appareil photo ou un Smartphone, selon ce que j’avais sous la main… La réalité est devenue fiction ou vice versa. Je n’ai pas cherché de décors, juste utilisé les endroits où la vie me poussait… Des solitudes sont venues colludé la mienne, il y a eu partage, chaleur, confidences, confiance… Des noms greffés au mien apparaitront sur les vidéos, car finalement, cet album est l’œuvre de rencontres….

Car je crois en l’intrication quantique… Des photons indissociables…Toute modification de l’état de l’un entraînerait instantanément le changement de l’autre, même s’ils sont séparés par une distance de plusieurs millions d’années-lumière, et même si l’un n’existe plus.

Quelle soit amoureuse, amicale, indéfinissable, innommable, cette intrication, c’est vous, et moi….

Finalement, mes études de scientifiques m’auront quand même menée à cela…

je vous aime,

TK

 

Intrication/Entanglement, the latest album from multimedia artist, TK Kim, is born of the moment captured, virulent cells on a thin slide, the ephemeral that lives, burns, fades, dies, turns to dust, evidence of existence in substance. Encapsulated in sound and vision. Everywhere she travels she is armed with a camera and sound recorder, her indispensable tools. Though not to a capture a mood but rather the opposite, the collecting of fragmental debris; an image, a sound, a chance meeting, the colliding of souls. In fact, anything that emotive connects with the human heart. Within that lies the story itself. Unprepared, fabulously incongruous and unconscious. Developing a musical photograph of what cannot possibly last but has existed.
Creating songs and videos that deal with subject matter such as illegal nights(?) in Berlin, solitary turmoil and isolation in New York or disillusionment and emotional collisions in Paris. Of life. A life between moments.
Stuck on automatic, TK Kim absorbs, vibrates and retransmits what was experienced. Regurgitating, spewing out words of unprepared text. Remaining true to her ethos of « One shot, one take. » Any possible errors are not mistakes as she resolves, « You have to love the imperfect since life itself is imperfect. »
She films, she records, everything and anything.
« During the assembly process one can lie about truths. Or can believe in the lies. Everything is an illusion. »
Entanglement, the sonic representation, is a confluence of lo-fi experimentation, modular synths and old drum machines, and rock oriented instruments, delicious guitar riffs and throbbing bass. With TK Kim slamming over and behind the rich layers of sonic textures producing a dark and sensuously melancholic pop.
Fascinated by the field of science and dipping into quantum mechanics she builds her own model. Defining entanglement as two objects who share the same properties but separated from each other by large spatial distances she ponders on the notion of, what happens to one is « Felt », absorbed, reflected by the other.
If it can happen to photons, proposes TK Kim, why not human beings?
« There are unexplained and intractable things. Destinies of two bodies correlated even although they haven’t met ».
Subscribing to that proposition TK Kim assumes the role of a photon, a free spirit, a creative atom in an infinite universe. And somewhere out there is a twin photon, atom B, that feels and acts, reacts to TK Kim. Symmetrical empathy in a mirrored universe. Action, reaction, cause and effect between two artists who have never met, never shared influences. Who know nothing of the lives of each other, know nothing of the practices of the other. No questions asked, no answers given. Age, personal histories remaining to a degree irrelevant. Mysterious creative exchanges across the ether, art in folie deluxe.
TK Kim propels her endeavour, abundant and radiant energy and commitment, witnessed in her blog (tkkim), through exhibited works in spaces (Daniel Tanner Gallery), through films (BANG, MOCT), in performance dance (Butoh). Now the possibilities open up. Somewhere, whether it’s Moscow, Seattle, or Mars, some unknown nonspecifically targeted person receives a sense of urgency and is compelled to react. The symbiosis of atoms A and B. Though light years from each other. Distant dreams are future songs. The entanglement realised in the eponymous album will be released in two phases: Action/Reaction.

PRESS KIT:

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Protégé : New Y.

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Grenze Haut: A film by Tk Kim

la peau comme seul rempart….
Une performance visuelle lors du festival festival magistrale kulturNacht, Berlin,
mise en scène, vidéo: TK.Kim
music: Pop-3
dance: Bea Nichele

MISS

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