tirer à bout et pourtant
ne pas savoir pour autant
si tu t’étires ou si tu mens…
tirer à bout et pourtant
ne pas savoir pour autant
si tu t’étires ou si tu mens…
Biensûr, tu me manques.
Biensûr, je cache ce vide dans un vide plus vaste encore.
L’eau du lac en fond d’écran, et une total absence de turbulences. Je ne veux rien d’autre que toi dans moi.
Qu’est ce que tu crois… A chaque seconde de chaque éternité…. Je suis un cliché parfait.
Tes pulsations, ton énergie, tes recoins secrets… Tous ces petits trucs qui ont fait qu’immédiatement, irrémédiablement, je sois tombée de toi.
à la renverse.
B, mon amour…
B.
La batisse était immense, majestueuse, elle se dressait dans la nuit telle une promesse d’éternité, un murmure » de sensation infinie… »
Le screening de TK.Kim? à 20.00, vous verrez Eidôlon et Chair de peau, bâtiment de gauche. C’est marqué…
Le public est venu, incroyablement.
La salle s’est remplie, quelques personnes se sont assises à même le sol car les places étaient toutes occupées… Mon coeur a palpité, un peu plus encore, et puis, le noir, le silence.
La projection a débuté…
Voilà.
Le fruit d’heures de concept, tournage, montage, étalonnage, post production, voilà, il est là.
Devant nous. et moi qui tremble.
Cette nuit là, tu as été intense, plus intense encore.
B.
tu as brûlé mes artères, laissé ma langue se déployer, j’ai parlé, parlé comme jamais, moi d’habitude si réservée.
tu m’as ouverte.
Le public était curieux, ouvert, il a posé mille questions et nous, nous, nous étions juste comme des amis de toujours, à discuter de tout et de rien. Parler des absents, si présents dans les films, de l’écriture fulgurante d’Alan McKerl , de la fragilité boulversante de Flavia Ghisalberti…. Valentin Tszin, hypnotisant, et Philippe Alioth, plus touchant que jamais.
Merci à toi, B. erlin,
Mon Am our
Festival Butoh Off, Basel
Là, c’est l’instant T…. La présentation… De mes films Eidôlon et Chair de peau (skin quivers), puis de la performance avec le danseur Valentin Tszin, accompagnés de la musique de Philippe Alioth… Biensûr le trac. La peur. D’être mal perçue par les puristes du Butoh, car je n’en suis pas une. De puriste. Amatrice, oui.
Mes vidéos sont des interprétations. Des métaphores, des trucs hybrides. Des témoins de ces moments haute voltige, avec des danseurs exceptionnels. Qui m’ont transportée, par leur gestes, par leurs dons… Pour moi, la danse Butoh est la faculté d’emmener le spectateur ailleurs, de transformer l’espace, le temps. De tout changer. Tout.
La performance live, c’est cela. Un saut dans le vide. Ou une apnée.
Je ne sais pas ce que va faire le danseur. Et pourtant, mes vidéos l’accompagnent, le soutiennent, ou s’effacent devant sa chorégraphie, car lui, est en avant, devant l’écran, parfois dans l’écran.
Il peut devenir partie du virtuel, ou au contraire, s’en détacher …
En direct, avec toutes mes sources vidéos, je guette. Agis. Réagis.. Le challenge est de ressentir ce petit truc, qui va faire que.
L’unité…
Et même si j’ai plongé en amont, en préparant des films, ces bouts de moj qui se mélangeraient à lui, le trac est là. La peur de ne pas être capable de me fondre en lui… Et puis la lumière s’eteind et l’inexplicable arrive. Ce moment indescriptible où des choses magiques arrivent. Où tout fusionne…
Peut être une bougie quelque part m’a -t-elle aidé?
matériel vidéo pour la performance live
extrait de la performance de Butoh avec Valentin Tszin (dance) TK.Kim (vidéo) Philippe Alioth (music)
concentration
Voilà, je ne pensais pas que l’on pouvait toucher à ce point. Les Bâlois si réservés… Valentin Tszin, chamane des âmes, nous a tous boulversés. Une femme a pleuré. D’autres nous ont submergés de paroles.
Voilà, merci pour le moment
(hahahahaha, il fallait bien finir ce post larmoyant par une point d’humour! 🙂 🙂 La fatigue me rend hyper sensible! 🙂 )
« BANG ! » est mon histoire. Je suis TK.Kim, artiste. Je fais des films pas par conviction, mais par besoin: amnésique, je tente par ce moyen de fixer mes souvenirs. Et surtout, de retrouver ceux que j’ai perdus.
Lorsque Marcel entre dans ma vie par le biais d’un casting, ma vie bascule: il est la pièce manquante de ma mémoire puzzle
De cette rencontre improbable naît une histoire d’amour basée sur un rapport trouble entre Marcel, petit gangster maître chanteur et moi, artiste complètement perdue et soumise.
De nos deux univers, éclot notre nouveau monde, notre gang: BANG !
Nous piégeons des personnalités, nous les filmons, publions sur le net les images volées lors de leurs escapades infidèles. Marcel traque l’erreur, moi, l’image artistiquement subtile de leur intimité dérobée..
Tout fonctionne à merveille jusqu’au jour où cela dérape…
Commence alors le début de notre déroute, la lente descente à la réalité… Jusqu’où pourrons-nous aller.. ?
Bang est un long métrage auto-produit en 2009 par TK Kim et Pat Marcel.
Le film a été selectionné en 2010 au Festival de Karlovy Vary qui se tient depuis 1946 dans une station thermale en République tchèque. Festival international de films de catégorie « A » (tels que les festivals de Cannes, de Berlin ou de Venise), il présente des films tournés en Europe centrale et orientale ainsi que dans les pays de l’ancien bloc soviétique.
Bang a reçu la même année un prix au Deboshir independant film festival de St-Petersburg.
Un film de
TK.Kim et Pat Marcel
Avec
TK.Kim
Pat Marcel
Laurence Maurin
Hélène Laporte
Juliette Dragon
Antoine Regent
Emmanuel Dabbous
Alexis Bonnet
Vincent Pompignoli
Jean Marc Sanchez
Loic Hernoux
Thomas Gaudin
Avec la participation de
Tim Vignal
Emmanuel Cassin
Calahal
Sohil
Titi-r
Maine Anders
Thomas Cornet
Charles Labriet
Piketty Hugues
Rocco De Robien
Edouard Rostand
Fred l’indien
Toc
Lan
Yod
Laetitia
Isabelle Quéhé
Delphine Ragot
Makabu
Peggy Semmler
Remerciements
Premiere-heure
Gentry De Paris Burlesque Revue
Café Charbon
La bicyclette
Café Carré
Hôtel Le Quartier Bastille
Hôtel Etoile Saint Honoré
Hôtel Grand Saint Michel
Bus Palladium
La flèche d’Or
Chanson » mon petit animal »
de Catherine Perrel
Musique
Aube L.
POP-3
Amness
Mad River
Roger Subirana
Alioth Friedrich
Mixage
Nico Pointet
Clément Larnelle
Distribution
Claire Marquet
all rights reserved
© TK.Kim & Pat Marcel 2009
Mon 2ème film MOCT, tourné à St Petersbourg, et co réalisé avec Pat Marcel, est à la une de Dailymotion Art et Creation!!!!!!
On est trop fiers!!!!
Après avoir parcouru divers festivals, et avoir été mis en scène avec les danseurs lors de divers festivals de dance tels que le festival Kinodance (St Petersburg) ou le festival Boddinale (Berlin), le voici accessible sur le net!!!
MOCT my second movie, shot in St. Petersburg, and co produced with Pat Marcel, is on the front page of Dailymotion Art & Creation!!
We are so proud!!
After have been projected in several film festivals, and in various dance festivals such as Kinodance festival (St Petersburg) or Boddinale festival (Berlin), MOCT is available on the net now!
avec Valentin Tszin, Alisa Pachenko
Voici le lien
MOCT (le pont)
Moct est un coup de foudre. Une histoire d’amour entre Valentin et Alissa, deux amoureux qui laissent s’exprimer leurs âmes au travers d’une « danse du corps obscur ».
Cette histoire hors du commun, filmée à Saint Petersburg par les deux réalisateurs TK.Kim et Pat Marcel (BANG) sert de base à leur chorégraphie. Un film pour rythmer la danse. La musique minimale électro, bruitage et son IN donne une dimension universelle à ce conte. Pris entre deux rives, celle du visible et de l’invisible, ils nous emmènent d’un côté ou de l’autre, nous laissant haletant nous perdre entre les mondes.
Mélange de danse Butho et danse contemporaine, les artistes sondent les instances de leurs esprits, leur relation au cosmos et l’inscription de leur être au cœur de l’univers, tels des accompagnateurs de rêves.
http://www.babylonberlin.de/lafrenchconnection.htm
MOCT erzählt die Liebesgeschichte zwischen Valentin und Alissa, einer Frau ohne Vergangenheit, die ihrem Leben ein Ende setzen will. « Indem ich mich auf Sie stürzte, begriff ich, dass ich meinem eigenen Tod entgegen ging», denkt Valentin.
Über den Tanz möchte Valentin Alissa wiederbeleben, sie ins Leben zurückholen, ihr seine Zuneigung zeigen. Doch…ist Liebe ansteckend? Ist Verrücktheit ansteckend? Diese Geschichte bedarf weniger Worte, die Gesten, Blicke und die Worte zwischen den Zeilen sprechen für sich. Der Mensch ist von Zweifeln geplagt.
Die Künstler geben sich einer sinnlichen, leidenschaftlichen und leidvollen Choreographie hin, einer Mischung aus Butoh und zeitgenössischem Tanz, mit der sie ihre Gedanken, ihr Verhältnis und ihren Platz in der Welt beleuchten. Wie weit driften Sie ab? Moct ist der zweite Film der beiden Regisseure TK.Kim und Pat marcel, die mit ihrem ersten gemeinsamen Spielfilm(Bang !) bewiesen hatten, dass der Film auch eine andere Rolle spielen kann: die Rolle der Wahrheit.
il y a parfois des Dons de soi
qui retournent
dans tous les sangs
des regards qui élève
ici, au milieu de son domaine
peindre à ses côtés
trouver la ligne
la magistrale et décisive première
qui va entrainer toutes les autres dans sa dérive
la chercher avec cette fébrilité au bord des tremblements
Puis me radoucir quand, indulgent il me dit un truc du genre
(j’ai un peu tout confondu, mon cerveau était alors dans un état de liquéfaction stupéfaite)
« go on.. please… that’s great.. because it’s you… »
…