love

BLEIB TK KIM feat. Lacrimosa

Voilà la dernière… La toute dernière pierre à l’édifice, à ce truc que j’essaie de construire depuis si longtemps.. La vidéo est finie, montée, pliée, emballée, sous-pesée. Prête.

Tilo WOlf (#Lacrimosa) pour la vidéo BLEIB m’a ouvert son âme. Un coeur sombre, insondable, une voix hypnotique, un regard qui ne quitte plus dès qu’il a croisé le votre… Un Tilo mystérieux, poétique dans un entrepôt aussi vide que son âme déborde.

En attendant… Le trailer.

Date de sortie de l’album 20 janvier 2017

La vérité de nos (men)songes…

Post instagram… Copyright tkk.kim

Je reviens du sport, transpirante et sans inspiration particulière, juste des expirations hors souffle, les muscles raides, et le coeur encore battant, même pas la chamade, juste cognant..

 Pas d’autre inspiration que celle de partager ici le truc que j’ai mis sur Instagram .. Peut être devrais-je le faire plus souvent, poster des instants sans prétention, des moments normaux,  des bidouilleries sans attendre que l’incroyable inspiration n’arrive. 

Parce que…

L’incroyable c’est vous.

C’est nous. 

Ici

LOVE ❤️

viens on s’en fout, viens on y va…

viens on sen fout
Je me suis réveillée à cette heure où les premières franges sombres s’effritent de clair, où l’obscur devient pâle, frileux d’une sorte de nuage laiteux qui nous laisse à supposer que ça y’est, la nuit est en train de s’ébruiter  lentement.

Je me suis réveillée le cœur battant, avec cette langueur au bord des lèvres, cette langueur inexpliquée et inexplicable qui me chavire, parfois.
Je connais la connais bien,  cette attente, cette hors d’haleine, cet espoir fou- fou- fou, que quelque chose, que quelqu’un, que quoi que ce soit…

Ourler mes yeux encore clos. Frotter. Paupières vaseuses.
5h paris s’éveille..

Je n’ai pas essayé de prolonger. J’ai juste plongé. Ma main vers le sol, vers mon téléphone. Vieux réflexe ou manie de toquée. Qui sait. Peut être les deux.
C’est mal, je sais. Accroc. Dépendante. La glande argumentée par l’excuse de la pseudo recherche d’informations. De news.

5h du matin, l’éveil a bon dos.

Alors, en vrac, la tête encore entre les 2 mondes, je pas prête du tout, je sans armes ni artifices.

J’ouvre mes messages…

C’est là que tu as frappé, en plein dans le mille. La lame du sabre, de bas en haut, toi, technicien haute voltige, expert hara kiri, tu as tranché, pour que l’impact ne se referme pas, surtout pas, pour que mon sang s’écoule avec lenteur.

De bas en haut.
Du ventre vers le cœur .

L’âme.
Tout palpite.
Tout dégouline.

Je vaseuse, je les paupières salées et le coeur dans le talon d’achille, je l’artère battante, la chamade chamboulée, j’ai lu, d’un trait.
Cul sec.
Je suis la votre. J’ai bu vos vers comme les autres.
Cul sec.

Oui, dit comme ça ca peut prêter à confusion.

c’est moi la confuse, je ne relis pas. je referme.

Les yeux, le tel, internet et les volets de la maison bleue.

Et je me mets à vous écrire, à t’écrire, merde, “tu” ou “vous”? On se connait? Que vas tu penser de ces mots..? Surtout, ne pas aller trop loin, ne pas raconter n’importe quoi, merde, Kim, fais gaffe, cela prête à confusion. CUL SEC. T’es conne ou quoi?

Tu ou vous?
Je ne sais plus.

Je me mets donc à t’écrire, dans ma tête, ma pauvre caboche cabossé, pas réveillée ou si, peut être, bien trop réveillée, bien trop en ébullition, bien trop dans ma bulle…
Bref, je me mets à partir en vrille, je ne sais pas comment gérer, genre Epilepsie du verbe silencieux. Je tressaute dedans et plus je tressaute et plus j’écris, oubliant sur le champs les phrases nées du chaos.

Cette bataille est vaine, Pas une ligne restera. Mais la sensation, elle oui.
La sensation de chute.

Chut…

POE

yogared

© TK.KIM

 

Disséminée aux quatre vents du ciel…  J’écarte, esquive, ventricules aux aguets.

Peut-être.
Si tu savais…
Mon coeur.

Peut-être a-tu refermé le livre, las de clore les chapitres, les uns après les autres.

Ta page blanche sans l’angoisse du vide… Ma forêt, vierge de toute intrusion.

Ne plus vouloir coucher un seul mot.

J’ai choisi le chlore,  l’amer, le sel qui brûle les plaies non pensées, et cette île flottante au bord des déserts mouvants.

La vase n’est jamais loin du lagon.

En quête d’un quelconque souffle, pour apaiser la fièvre avant que le plomb ne vienne abattre les autres “elles”, comme un désordre juste avant la décadence,

tu danses, tu déploies, tu trembles, je m’envoie.

all rights reserved text & photo©TK.Kim

 

Des racines et des « Elle »…

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© photo & text  by TK.KIM

 

Rêver ma vie, surtout ne pas vivre mes rêves.
Je ne souhaite pas d’autre réconfort que celui de l’attente. Refuser tout assouvissement de l’élan.
Je veux courir, m’épuiser à essayer, essouffler tous les ressources.
Gratter ma peau contre les branches, écorcher la forêt de mes pertes d’orientation.
Garder le désir, la soif, intacts.
Au fond de moi, les armes. Les arbres, Le brouillard.
Sinon, rien.
Je fuis toute possibilité d’approche.
De mon vivant, aucun rêve ne se réalisera.

Comme une antidote à celle que que je pourrai devenir.
Comme une antidote à celle que je ne supporterai pas.

Aimer cette réalité qui reste, cette réalité crue, basique collée à mes basques, aimer la perte, l’ennui, la nostalgie.

Aimer l’espoir,

Aimer non pas follement, mais folle.

éloge du non-savoir

© photo & text TK.Kim

 

Tu me touches, toi, l’être qui n’existe pas,

troublante manifestation de mon imagination.

Remplis la béance de ma vie

Et rien des vils débris retirés de ma fange ne se perdra.

Tes mots rêvés feront d’eux des chrysalides et redonneront à la noirceur boueuse de mes pensées des ailes diaphanes

Babioles de fer , tu es ma matière première…

Baileys, je boirai le vin jusqu’à ton lit…

huslerjames bayleys

Je boirai le vin jusqu’à ton lit,

ton calice jusqu’à la lie…

Folle à lier, je suis.

 

Isolation / Immolation

 

« Been a smokey, been on fire,

I’m on terms with immolation,

Don’t try to pull me from the pyre,

It’s too late for liberation… »

(Augie March)

Et les murmures ne cessaient d’amplifier…

  
Et les murmures ne cessaient d’amplifier.. 

J’aime résonner en vous.. 

Que cette discussion intérieure, que nos dialogues de sourds explosent dans nos veines et fassent battre nos cœurs affaiblis .. 

Je ne suis personne.. 

Ou suis-je vous..?

le corps à lame

le corps à lame

 

blood1

 

blood2

 

blood3

 

 

d’abord le fracas
et le ciel en aplat,
puis le silence et la roue qui tourne sans bruit.

D’abord mes yeux qui cherchent les tiens
mais se heurtent à ton air de rien.

un refrain qui persiste pourtant, quelque part au loin… « restons désinvolte… »

tu souris, toi tout en  éclats
le coeur de ce rouge imbibé, et la toile qui s’empreigne,
Toi hors souffle, statue au  ventre troué,
Je te courbe le dos, caresse ton échine retroussée
et tes mains, tes mains, tes mains….

 

collaboration photo avec Bastien Balthazar Bux

https://www.instagram.com/bastien_balthazar_bux/?hl=de