poeme

POE

yogared

© TK.KIM

 

Disséminée aux quatre vents du ciel…  J’écarte, esquive, ventricules aux aguets.

Peut-être.
Si tu savais…
Mon coeur.

Peut-être a-tu refermé le livre, las de clore les chapitres, les uns après les autres.

Ta page blanche sans l’angoisse du vide… Ma forêt, vierge de toute intrusion.

Ne plus vouloir coucher un seul mot.

J’ai choisi le chlore,  l’amer, le sel qui brûle les plaies non pensées, et cette île flottante au bord des déserts mouvants.

La vase n’est jamais loin du lagon.

En quête d’un quelconque souffle, pour apaiser la fièvre avant que le plomb ne vienne abattre les autres “elles”, comme un désordre juste avant la décadence,

tu danses, tu déploies, tu trembles, je m’envoie.

all rights reserved text & photo©TK.Kim

 

Des racines et des « Elle »…

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© photo & text  by TK.KIM

 

Rêver ma vie, surtout ne pas vivre mes rêves.
Je ne souhaite pas d’autre réconfort que celui de l’attente. Refuser tout assouvissement de l’élan.
Je veux courir, m’épuiser à essayer, essouffler tous les ressources.
Gratter ma peau contre les branches, écorcher la forêt de mes pertes d’orientation.
Garder le désir, la soif, intacts.
Au fond de moi, les armes. Les arbres, Le brouillard.
Sinon, rien.
Je fuis toute possibilité d’approche.
De mon vivant, aucun rêve ne se réalisera.

Comme une antidote à celle que que je pourrai devenir.
Comme une antidote à celle que je ne supporterai pas.

Aimer cette réalité qui reste, cette réalité crue, basique collée à mes basques, aimer la perte, l’ennui, la nostalgie.

Aimer l’espoir,

Aimer non pas follement, mais folle.

going down for your love…

…Puisqu’il y a toutes ces questions d’existence, et d’existencialité..

Je plonge.

Avec toi.
Ce non-être, je le connais bien: j’y suis née…
TK.KIM n’existe pas si tu ne me suis pas…

Pour tout cela,

Pour bien plus

Pour pas encore

Mais pour ce presque là…

Je t’aime… ❤

Au delà des ondes…


tu vois, c’est comme ça.

J’efface, je rature, je cale.

Puis change de cap, je me concentre sur des petites étoiles, gribouille des éclairs… Pour retrouver son univers…

Je manque, puis m’écrase.

Putain de gravité.

Fermée à double live tours, des “i want to live, i want to live” plein les tympans, je me dis que tout cela n’a aucun sens car c’est lui qui leave…

 
La contre plongée…?

Ok, chiche, cessons de respirer… Il parait que l’art n’est qu’une question d’inspiration..? On fera encore plus encore… Expirons.

Jusqu’aux bas fonds.