selfportrait

éloge du non-savoir

© photo & text TK.Kim

 

Tu me touches, toi, l’être qui n’existe pas,

troublante manifestation de mon imagination.

Remplis la béance de ma vie

Et rien des vils débris retirés de ma fange ne se perdra.

Tes mots rêvés feront d’eux des chrysalides et redonneront à la noirceur boueuse de mes pensées des ailes diaphanes

Babioles de fer , tu es ma matière première…

peloton de laine

peloton de laine

tirer à bout et pourtant

ne pas savoir pour autant

si tu t’étires ou si tu mens…

 

Au delà des ondes…


tu vois, c’est comme ça.

J’efface, je rature, je cale.

Puis change de cap, je me concentre sur des petites étoiles, gribouille des éclairs… Pour retrouver son univers…

Je manque, puis m’écrase.

Putain de gravité.

Fermée à double live tours, des “i want to live, i want to live” plein les tympans, je me dis que tout cela n’a aucun sens car c’est lui qui leave…

 
La contre plongée…?

Ok, chiche, cessons de respirer… Il parait que l’art n’est qu’une question d’inspiration..? On fera encore plus encore… Expirons.

Jusqu’aux bas fonds.