Tu me touches, toi, l’être qui n’existe pas,
troublante manifestation de mon imagination.
Remplis la béance de ma vie
Et rien des vils débris retirés de ma fange ne se perdra.
Tes mots rêvés feront d’eux des chrysalides et redonneront à la noirceur boueuse de mes pensées des ailes diaphanes
Babioles de fer , tu es ma matière première…