tkkim

l’album n’est pas encore sorti et la presse en parle déjà… <3 <3

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http://soundjungle.de/tk-kim-intrication-mysterioese-kreativitaet-kunst-im-deluxe-wahnsinn

 

In Zusammenarbeit mit Lacrimosa, Johanna Hand, Philippe Ohrel, Alan McKerl, Django LaBrave, Kolya Neukoelln

INTRICATION, das neuste Album der Video-/Photo- und Multimedia-Künstlerin TK KIM, ist entstanden aus Momentaufnahmen, heftigen zeitweiligen Aktivitäten, aus dem was nur Sekunden dauert, bevor es wieder zu Staub wird.

Augenblicke, in Ton und Bild und Wort eingeschweisst. Wo immer TK KIM hingeht, ist eine Kamera dabei, ein Audio-Recorder, ihr Überlebens-Kit. Sie filmt, sie nimmt auf… alles, was auch immer. Sie absorbiert im Automatikmodus, verarbeitet und gibt wieder.

Ans Licht kommen Text, Bilder, Ton. Getreu ihrer Philosophie „one take one shot“ … Fehler und Irrtümer sind richtig, gewollt, natürlich. Wer sich vor der Linse bewegt ist echt, aber nur einmal. Das Leben selbst ist nicht perfekt.

INTRICATION, das klanggewordene Album, ist ein Gemenge aus LoFi-Experimenten, Modularen Synthesizern, alten Drum-Machines und Gitarren. Sowie TK KIMs (und anderer Leute) Stimme darüber, darunter, dazwischen. Gesungen und gesprochen. Das ganze ergibt vielschichtigen melancholischen Pop. Etwas dunkel manchmal.

Fasziniert von Physik und Naturwissenschaften, angetan von der Theorie der quantischen Intrication, definiert sie ihr eigenes künstlerisches Atommodell.

Intrication – das Phänomen, dass z.B. ein Photon „X“ energetisch stimuliert wird, aber ein anderes Photon „Y“ die erwartete Reaktion zeigt, auch wenn es 1 Lichtjahr entfernt ist – bezieht sie auch auf Menschen. Sie wirft einen Stimulus aus wie einen Angelhaken – irgendwo reagiert ein unbekanntes Individuum… per Bild, Ton, Text.

TK KIM ist ein Photon, X, ein kreatives Elementarteil irgendwo im Universum. Und wer auch immer kann das Photon Y sein. Fühlen, reagieren, interagieren. Symmetrische Empathie in einem spiegelbildlichen Universum. Mysteriöse Kreativität durch den Äther, Kunst im Deluxe-Wahnsinn.

TK KIM tobt sich aus wie es eben geht. Blog, Ausstellungen, Filme, Kunstfilme und Videos, Performances, Live-Gigs. Damit eröffnen sich Möglichkeiten. Möglichkeiten, Y-Photonen zu stimulieren, zu finden, später kennenzulernen.

Zusammenarbeiten aufzubauen. Wer sich zur Reaktion animiert fühlt, mag reagieren. Entfernte Träume sind zukünftige Filme, Songs, Bilder.

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Das Album ist ab 20.01.2017 in allen Online-Shops erhältlich und das Buch inkl. der CD kann über neopren-records.com bezogen werden.

Links:

https://tkkimblog.wordpress.com/

https://www.youtube.com/tkkim_art

https://www.instagram.com/tkkim_art/

 

 

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Extimity

Extimité de TK KIM
« le plus intérieur est extérieur ». Jacques-Alain Miller

Concept

Dans cette exposition, je souhaitais parler du désir que nous avons tous de rendre visibles certains aspects de soi jusque-là considérés comme « intimes », de ce besoin de mettre en avant une partie de nos vies, autant physiques que psychiques afin de construire une estime de soi, image positivée par les « Autres« .

Je voulais parler de l’Extimité..

 « C’est l’ennui de sa propre existence – ou non existence – qui est à l’origine de cette extimité … » S. Tisseron

L’extimité est-elle une quête relationnelle et une ré-organisation des règles sociales, un néo-narcissisme  ou un simple moyen de protéger son intimité..? Peut-on montrer une image de soi pour mieux dissimuler son jardin secret..?

Qui sommes-nous devenus..?

 

Art

C’est donc à une réflexion sur ce concept d’extimité que je voulais vous convier. Il s’agit de mettre l’accent sur  différents modes artistiques valorisant « la démonstration de soi»,
Cette exposition est un moment propice à la réflexion sur l’impact de ces différentes expositions de soi sur les spectateurs. Que perçoivent-ils ? Qu’y cherchent-ils ? Que ressentent-ils ?

Artistes

-T.K.Kim: concept, mise en scène, videos, peinture
-Bea Nichele, Christel Bize, H. Suzuki: danse
-TK KIM aka Pop-3: music

Spectacle

désir exhibitioniste et recherche de la « starisation » reflétant un profond sentiment de solitude

Chronologie:

Avant le spectacle: « CASTING INTIME »: ( le public est  inspiration.)

Invitation à un « casting intime » : toute personne désirant participer activement à l’élaboration de ce laboratoire de l’intime peut envoyer des photos, vidéos, aveux, mensonges, voix, textes sur une adresse mail crée pour ce fait.
Ce matériel  sera utilisé, détourné, traduit dans des vidéos, dans des tableaux, musique, photos, illustration, graphiques, danse.

Les gens se retrouveraient pour la soirée « starifié ».

Programme:

« cabine de déshabillage »

le public arrive, et passe dans une « cabine de déshabillage » , sorte de sas dans lequel  le photographe Alex Urosevic va capturer un bout d’intime. Ces clichés sont des « instantanés » fixant un moment entre lui et eux, un moment unique, une déstabilisation, qui sera projetée sur les écrans.
C’est le début de l’extimité.

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salle des murmures.

La première salle est le résultat des aveux envoyés lors du casting intime. J’ai récolté beaucoup, beaucoup de matériel, de photos, de bouts de vidéos d’inconnus. Il m’a fallu trouver le lien, le chemin qui relie toutes ces intimités. Beaucoup de nudité, de sexualité, parfois de la tristesse. Pas facile de garder l’esprit clair… Et pourquoi le garder d’ailleurs…?

Dans la salle des murmures, complètement obscure, 12 écrans diffusant en loop les vidéos que j’ai faite. Des boucles infinies d’intime où toutes les histoires se mélangent: nous sommes tous similaires finalement…

Le son est à écouter au casques, seul face à l’intime des autres. Parfois, un écouteur se soulève et le spectateur est confronté à la réalité abrupte: quelqu’un vient de lui murmurer à l’oreille des aveux écrits, laissés par les inconnus (par mail ou dans la boite des murmures )

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salle principale:
exposition tableaux TK KIM (huile sur toile, technique mixte, graffitis)

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21h30-22h30: danse/vidéo
L’extimité c’est la mise en scène sa propre vie, et le désir de projection, projection de ses propres phantasmes sur autrui. Ces désirs très personnels, très intimes sont projetés sur la danseuse contemporaine Bea Nichele qui représentent le « support » et evoluera à la verticale. Dans une contruction semi circulaire, elle dansera jusqu’à ce que les repères deviennent flous: où se trouve la limite entre le réel et le virtuel..?

23h00-24h00:
improvisation peinture:
10 toiles blanches sont devant moi, et moi, je suis à la disposition des confidences des gens.
Selon le principe du « confessional » un personne entre dans un endroit clos, et « confesse » qq chose. Chacun a environ 1 minute pour parler.
Je ne vois pas la personne, et eux, ne voient pas ce que je peins sur leur confidences. La personne suivante fait de même. Sur la toile, les différentes intimités s’ajoutent se mélangent, s’annulent, se complètent ou se détruise.
Le tout est filmé caméra au point et retransmis sur les écrans.

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24h00-01h00:
improvisation musicale.Une auteur compositeur improvise un musique: plus la musique est lente et plus les seq vidéos seront dévoilées. Ces séquences sont basées exclusivement sur des vidéos tournées avec les artistes participant à la soirée

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Lacrimosa


 

Je me souviens tout d’abord du vide de la pièce. Du silence. De l’incertitude.

Du premier instant…

Une gêne mêlée d’excitation, un premier rendez-vous, une première fois. Une première.

Ensemble.

Echanger peu de mots, juste les essentiels, ceux liés au projet, citer les noms, ici, c’est avec Lacrimosa, remettre dans le contexte, TK.Kim, oui, oui, c’est aussi du son, des collaborations, des vidéos, de l’électronica, sombre, avec des mots balancés comme des pierres, du n’importe quoi, pourvu que cela sorte de l’instant.  Des bouts de moi mélangés à des bouts d’autres.

Elle voit, elle sourit.

Remettre les pendules à l’heure aussi, avouer la faiblesse, les retards, les autres projets passés avant celui. La difficulté de finaliser l’album. La peur aussi. Les sentiments contradictoires.

Oui. Cet album est en préparation depuis 2 ans.

Tellement de temps.

c’est quoi le titre?

Intrication.

Ah oui, j’ai dejà posté ça, y’a déjà eu un avant-goût lors de la ART BASEL, une expo, un début…

Et puis.. Plus rien.

L’intrication.

Ce truc qui m’obsède depuis tant d’années, la certitude que nous sommes liés, vraiment liés, pas tous ensemble, mais certains,  d’une façon inexplicable et inexpliquée.

Il y a quelque part, en vous, mes parties manquantes, il y a quelque part en moi les vôtres.

Intrication.

Fusionnons.

Ces ondes, ces énergies, ces envies, ces sentiments si forts, si forts…

La vérité se trouve dans le mensonge de nos « Nous ».

Dans nos masques, dans ce que l’on donne ici, là, au travers de nos blogs, instagram, de nos mises en scène.

J’ai, depuis 2 ans, collaboré avec certains artistes, au hasard des rencontres, jamais provoquées, sans les connaître, sans chercher à savoir leur vraies vies, leurs réels, leur âge. L’essentiel étant la fusion, l’explosion, le truc qui se passe.

Qui se passe de mots.

 

La vidéo, la dernière, la collaboration, la dernière, la pièce manquante, la dernière, je viens juste de la mettre.

En la rencontrant. PAF. Au pif.

Cette danseuse, actrice, performeuse extraordinnaire qui allait incarner celle que je cherchais sans la chercher. A Berlin alors que rien n’était prévu, alors que je ne savais pas qu’elle avait prévu d’y aller, un message instagram, et 2h plus tard, nous y voilà. Elle était de passage pour une journée.

Notre journée.

Premier rendez vous, première fois, première collaboration.

Donc, oui, intrication.

Filmer et se faire filmer est un acte très intime.

Passer le cap, de la timidité, de la retenue. Avoir peur , se mettre la pression, prier que l’on sache… Suivre, diriger,  laisser aller, pour aller plus loin, et retenir, pour ne pas aller trop vite…

Et puis se laisser griser, se laisser surprendre, se laisser aller, la confiance, encore une fois, cette incroyables confiance.

Quelques photos lors du tournage, en attendant de vous montrer des bouts d’elle et de lui…

Voilà, je sais que je ne suis pas très présente ces derniers temps sur ce blog, j’avoue que instagram a facilité la fainéantise qui était tapie au fond de moi…

Pour ceux qui le souhaitent, venez vous déconnecter avec moi, de temps en temps

 

LOVE

 

 

 

viens on s’en fout, viens on y va…

viens on sen fout
Je me suis réveillée à cette heure où les premières franges sombres s’effritent de clair, où l’obscur devient pâle, frileux d’une sorte de nuage laiteux qui nous laisse à supposer que ça y’est, la nuit est en train de s’ébruiter  lentement.

Je me suis réveillée le cœur battant, avec cette langueur au bord des lèvres, cette langueur inexpliquée et inexplicable qui me chavire, parfois.
Je connais la connais bien,  cette attente, cette hors d’haleine, cet espoir fou- fou- fou, que quelque chose, que quelqu’un, que quoi que ce soit…

Ourler mes yeux encore clos. Frotter. Paupières vaseuses.
5h paris s’éveille..

Je n’ai pas essayé de prolonger. J’ai juste plongé. Ma main vers le sol, vers mon téléphone. Vieux réflexe ou manie de toquée. Qui sait. Peut être les deux.
C’est mal, je sais. Accroc. Dépendante. La glande argumentée par l’excuse de la pseudo recherche d’informations. De news.

5h du matin, l’éveil a bon dos.

Alors, en vrac, la tête encore entre les 2 mondes, je pas prête du tout, je sans armes ni artifices.

J’ouvre mes messages…

C’est là que tu as frappé, en plein dans le mille. La lame du sabre, de bas en haut, toi, technicien haute voltige, expert hara kiri, tu as tranché, pour que l’impact ne se referme pas, surtout pas, pour que mon sang s’écoule avec lenteur.

De bas en haut.
Du ventre vers le cœur .

L’âme.
Tout palpite.
Tout dégouline.

Je vaseuse, je les paupières salées et le coeur dans le talon d’achille, je l’artère battante, la chamade chamboulée, j’ai lu, d’un trait.
Cul sec.
Je suis la votre. J’ai bu vos vers comme les autres.
Cul sec.

Oui, dit comme ça ca peut prêter à confusion.

c’est moi la confuse, je ne relis pas. je referme.

Les yeux, le tel, internet et les volets de la maison bleue.

Et je me mets à vous écrire, à t’écrire, merde, “tu” ou “vous”? On se connait? Que vas tu penser de ces mots..? Surtout, ne pas aller trop loin, ne pas raconter n’importe quoi, merde, Kim, fais gaffe, cela prête à confusion. CUL SEC. T’es conne ou quoi?

Tu ou vous?
Je ne sais plus.

Je me mets donc à t’écrire, dans ma tête, ma pauvre caboche cabossé, pas réveillée ou si, peut être, bien trop réveillée, bien trop en ébullition, bien trop dans ma bulle…
Bref, je me mets à partir en vrille, je ne sais pas comment gérer, genre Epilepsie du verbe silencieux. Je tressaute dedans et plus je tressaute et plus j’écris, oubliant sur le champs les phrases nées du chaos.

Cette bataille est vaine, Pas une ligne restera. Mais la sensation, elle oui.
La sensation de chute.

Chut…

POE

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© TK.KIM

 

Disséminée aux quatre vents du ciel…  J’écarte, esquive, ventricules aux aguets.

Peut-être.
Si tu savais…
Mon coeur.

Peut-être a-tu refermé le livre, las de clore les chapitres, les uns après les autres.

Ta page blanche sans l’angoisse du vide… Ma forêt, vierge de toute intrusion.

Ne plus vouloir coucher un seul mot.

J’ai choisi le chlore,  l’amer, le sel qui brûle les plaies non pensées, et cette île flottante au bord des déserts mouvants.

La vase n’est jamais loin du lagon.

En quête d’un quelconque souffle, pour apaiser la fièvre avant que le plomb ne vienne abattre les autres “elles”, comme un désordre juste avant la décadence,

tu danses, tu déploies, tu trembles, je m’envoie.

all rights reserved text & photo©TK.Kim

 

Des racines et des « Elle »…

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© photo & text  by TK.KIM

 

Rêver ma vie, surtout ne pas vivre mes rêves.
Je ne souhaite pas d’autre réconfort que celui de l’attente. Refuser tout assouvissement de l’élan.
Je veux courir, m’épuiser à essayer, essouffler tous les ressources.
Gratter ma peau contre les branches, écorcher la forêt de mes pertes d’orientation.
Garder le désir, la soif, intacts.
Au fond de moi, les armes. Les arbres, Le brouillard.
Sinon, rien.
Je fuis toute possibilité d’approche.
De mon vivant, aucun rêve ne se réalisera.

Comme une antidote à celle que que je pourrai devenir.
Comme une antidote à celle que je ne supporterai pas.

Aimer cette réalité qui reste, cette réalité crue, basique collée à mes basques, aimer la perte, l’ennui, la nostalgie.

Aimer l’espoir,

Aimer non pas follement, mais folle.

perhaps you are the sound of the unheard tree…

 

 

 

 

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I can hear you falling…

Does it mean you exist..?

je préfère tes non-entendus que des mal entendus.

Reste silencieux.

J’ai la sensation que tu es là…

 

 

peloton de laine

peloton de laine

tirer à bout et pourtant

ne pas savoir pour autant

si tu t’étires ou si tu mens…

 

Au delà des ondes…


tu vois, c’est comme ça.

J’efface, je rature, je cale.

Puis change de cap, je me concentre sur des petites étoiles, gribouille des éclairs… Pour retrouver son univers…

Je manque, puis m’écrase.

Putain de gravité.

Fermée à double live tours, des “i want to live, i want to live” plein les tympans, je me dis que tout cela n’a aucun sens car c’est lui qui leave…

 
La contre plongée…?

Ok, chiche, cessons de respirer… Il parait que l’art n’est qu’une question d’inspiration..? On fera encore plus encore… Expirons.

Jusqu’aux bas fonds.

juste une mise au point.

si vous lisez encore entre ces lignes, de l’auriculaire à l’index parcourez l’échine.

Attardez vous sur ma paume…

Entre vous et moi, de mon point G à votre point mort,

je cale.